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Nomination : Marion Beyret (MBS 2012), nouvelle Directrice de la Communication et des Affaires Publiques chez Stellantis

10 septembre 2024 Association
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Du monde des médias et de la communication politique jusqu’aux Grands Groupes, Marion (MBS 2012) s’est attaché à développer sa carrière avec ambition et passion. Stellantis, géant de l’industrie automobile, annonce la nomination de Marion Beyret (MBS 2012) en tant que Directrice de la Communication et des Affaires Publiques.  

 

Forte d’une carrière riche et variée, Marion Beyreta a su développer une expertise dans le domaine de la communication stratégique et institutionnelle, acquise au sein de grandes entreprises et institutions telles que Canal+, Air France, et l’Élysée. Son parcours inspirant, marqué par une capacité à relever des défis complexes et à mobiliser un réseau influent, fait d’elle un atout majeur pour accompagner Stellantis dans ses ambitions de transformation et d’innovation.  

"J'ai choisi cette école pour l'aspect international, ce qui a profondément enrichi mon parcours et m’a permis de me confronter à des cultures différentes."

Pouvez-vous nous présenter votre parcours et votre expérience depuis vos années à Montpellier Business School ? 

 

Je suis diplômée de la promotion 2012 de Montpellier Business School (MBS). Mes années à l'école ont été marquantes à plusieurs niveaux, tant sur le plan personnel que professionnel. C'est à MBS que j'ai tissé des liens forts avec des amis et des collègues qui sont encore présents dans ma vie aujourd'hui. Avant de rejoindre MBS, j’ai suivi une classe préparatoire à Gap, une période intense qui m’a appris la rigueur et m’a permis de repousser mes limites. C’est cette capacité à persévérer et à travailler dur qui m’a ensuite aidée tout au long de ma carrière.

 

J'ai choisi MBS pour la diversité de ses formations, incluant une année obligatoire à l'étranger à l'époque, ce qui a profondément enrichi mon parcours et m’a permis de me confronter à des cultures différentes. C’est cette diversité d’expériences et de rencontres qui a formé mon réseau professionnel initial, un réseau qui n’a cessé de s’élargir au fil de ma carrière. 

 

Vous avez commencé votre carrière dans le monde des médias. Comment êtes-vous passée de ce secteur à la communication d’entreprise ? 

 

Après MBS, j'ai débuté ma carrière chez Canal+ en tant que chargée de communication. Cette première expérience a été une révélation ; j’ai découvert l’importance de la presse et les rouages de la communication médiatique. Rapidement, j’ai compris que la clé pour évoluer était de tisser des liens solides avec des professionnels du secteur. C’est d’ailleurs grâce au réseau d’anciens de l’école et aux recommandations d’un ami que j’ai été orientée vers mon stage chez Canal+. Ce réseau, c’est lui qui m’a ouvert la porte à de nouvelles opportunités, comme mon passage chez France Info. Quand j'ai commencé à m'ennuyer dans les médias, c'est encore le réseau qui m'a permis de rejoindre l'équipe de Christiane Taubira au ministère de la Justice. Chaque étape de ma carrière a été marquée par des rencontres et des opportunités générées par ce réseau, démontrant combien il est crucial de toujours entretenir ces connexions. 

"Ma mission consistait à préparer et à accompagner les journalistes lors des déplacements du président, tout en veillant à contrôler le narratif de chaque intervention. Chaque mot doit être pesé minutieusement."

Quel a été votre rôle en tant qu'attachée de presse à l'Élysée pendant la présidence d'Emmanuel Macron ? 

 

Mon rôle à l'Élysée a été particulièrement intense et formateur. J'étais responsable de la relation presse, aussi bien au niveau national qu'international. L'un de nos principaux défis était de positionner le président sur la scène internationale, dans un contexte de forte attente et de pression. Nous avons organisé de nombreux déplacements, participé à des sommets comme le G7, et travaillé sur la médiatisation de ses interventions. Mon travail consistait à préparer et à accompagner les journalistes lors des déplacements du président, tout en veillant à contrôler le narratif de chaque intervention.

 

Cette période m’a appris l'importance de la vigilance : chaque mot doit être pesé minutieusement. J’ai également développé des compétences en gestion de crise, notamment lors des manifestations des Gilets Jaunes, une période où la communication de l’Élysée était sous une forte pression médiatique. Ce travail de l’ombre repose aussi sur un réseau de journalistes, de conseillers et de professionnels de la communication, qui permet de mieux anticiper les enjeux et de gérer les relations avec la presse. 

 

Vous avez également travaillé avec Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, dans une communication plus audacieuse. Pouvez-vous nous en dire plus ? 

 

Travailler avec Jean-Baptiste Djebbari a été une expérience pleine d’audace. Contrairement à la rigueur protocolaire que j’avais connue à l’Élysée, j’ai eu la liberté d’innover dans nos actions de communication, y compris en lançant le ministre sur TikTok, une plateforme encore peu utilisée par les institutions. Ce fut un pari osé, mais payant, car nous avons réussi à capter l’attention d’un public plus jeune et à moderniser l’image du ministère. Avec Djebbari, nous avons mis en place une communication dynamique et disruptive, notamment sur des sujets aussi variés que la mobilité, les transports en commun, et l’innovation dans le secteur. C’était une période où l’on ne s’imposait presque aucune limite, ce qui nous a permis de nous démarquer et de rendre des sujets parfois perçus comme techniques beaucoup plus accessibles. 

"Avec Djebbari, nous avons mis en place une communication dynamique et disruptive, y compris en lançant le ministre sur TikTok, une plateforme encore peu utilisée par les institutions. C’était un pari osé, mais payant."

Vous avez rejoint Air France après cette expérience. Quels étaient vos principaux challenges dans ce poste ? 

 

Rejoindre Air France, c’était la réalisation d’un rêve d’enfance. Depuis toute petite, j’ai toujours été fascinée par l’aviation, en grande partie grâce aux nombreux voyages que j’ai eu la chance de faire pour rendre visite à ma famille en Martinique. Pour la petite anecdote, j’avais même dit à un ami de promo, fils du PDG d’Air France à l’époque, que je travaillerais un jour pour la compagnie. Cette ambition ne m’a jamais quittée, et lorsque l’opportunité s’est présentée, malgré les circonstances, je n’ai pas hésité une seconde, même si j’étais enceinte à ce moment-là.  

 

Chez Air France, les défis étaient nombreux, mais le principal concernait la communication financière, un domaine que je découvrais. En tant qu’entreprise cotée, chaque mot utilisé dans les communications publiques pouvait avoir un impact direct sur le cours de l’action, rendant chaque prise de parole extrêmement stratégique. J’ai dû rapidement m’adapter et apprendre à manier ces codes spécifiques, tout en m’appuyant sur les experts internes et sur mon réseau, notamment pour comprendre les enjeux globaux de l’aéronautique. Mon rôle était aussi de travailler sur la perception publique de l’aviation, particulièrement en période de transition écologique. Nous avons mené des études et des sondages pour mieux comprendre les attentes des différentes parties prenantes et ajuster notre discours. Là encore, mon réseau m’a été précieux pour échanger avec des experts du secteur et renforcer notre stratégie de communication face à des enjeux complexes et souvent controversés. 

 

Vous êtes aujourd’hui Directrice de la Communication chez Stellantis. Quels sont les principaux défis qu’il faudra relever ? 

 

Marion Beyret : Stellantis représente un immense défi : avec 14 marques automobiles sous son giron, le groupe a des enjeux de communication et d’affaires publiques très diversifiés. Cette nouvelle aventure m’offre la possibilité de me développer dans des domaines que je maîtrisais moins, comme les affaires publiques, et d’élargir mon champ de compétences. C’est un environnement dynamique et exigeant, qui me permet de continuer à apprendre chaque jour. Les défis sont nombreux, entre la gestion de la communication corporate, les enjeux écologiques de l’industrie automobile, et la nécessité de coordonner des stratégies à l’échelle internationale. Cette fois encore, je m’appuie sur mon réseau pour trouver les meilleures solutions aux défis que nous rencontrons. 

"Plus que des cours spécifiques, ce sont les relations humaines et l’esprit de cohésion qui m’ont marquée à MBS. À chaque moment clé de ma carrière, ce réseau a joué un rôle essentiel."

Vous avez également mentionné votre engagement associatif à MBS. Pouvez-vous nous parler de ce volet de votre parcours ? 

 

Pendant mes années à MBS, j'ai fait partie d'une association étudiante spécialisée dans les sports extrêmes. Cela m'a permis de me lancer dans des expériences audacieuses et de repousser mes limites, que ce soit en sautant à l'élastique ou en pratiquant d'autres sports à sensations fortes. C’était plus qu’un simple loisir ; c’était un moyen de cultiver un esprit de dépassement de soi et de gestion du risque, des qualités qui m’ont beaucoup servi dans ma carrière. Cet engagement associatif a été un excellent complément à ma formation académique, car il m'a appris à travailler en équipe dans des contextes parfois stressants et à prendre des décisions rapides, des compétences essentielles dans le monde de la communication. 

 

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes diplômés qui souhaitent évoluer dans le secteur de la communication ? 

 

Mon conseil serait de ne jamais douter de leur valeur et de s’entourer de mentors et de personnes de confiance. Le réseau est essentiel, surtout dans le monde de la communication où chaque opportunité peut venir d’une recommandation. Il faut aussi oser se lancer dans de nouveaux défis, même quand on se sent un peu dépassé. C’est souvent dans ces moments d’incertitude qu’on grandit le plus. À chaque étape de ma carrière, j’ai pu compter sur le soutien de mon réseau pour m’encourager, me conseiller et m’ouvrir des portes. Il ne faut pas hésiter à consulter ses pairs et à s’entourer des bonnes personnes qui sauront vous guider. 

 

Enfin, quelles sont les leçons les plus précieuses que vous avez retenues de vos années à MBS ? 

 

Plus que des cours spécifiques, ce sont les relations humaines et l’esprit de cohésion qui m’ont marquée à MBS. Les amitiés, les moments de solidarité et l’accompagnement de l’école, même dans les moments difficiles comme mon retour anticipé de Chine, ont été déterminants dans ma carrière et dans la personne que je suis devenue. MBS m’a appris l’importance du réseau, pas seulement comme un outil professionnel, mais comme un véritable soutien personnel. À chaque moment clé de ma carrière, ce réseau a joué un rôle essentiel, que ce soit pour me rassurer, m’ouvrir des opportunités ou me conseiller dans mes choix. 

 

De ses débuts dans les médias à son rôle stratégique chez Stellantis, Marion Beyret (MBS 2012) a su naviguer avec brio dans des environnements complexes en s’appuyant sur son réseau et en cultivant des relations de confiance. Ses conseils aux jeunes diplômés résonnent comme un véritable appel à l’audace : ne jamais douter de sa valeur, s’entourer de mentors, et oser se lancer dans l’inconnu. C’est cette philosophie, fondée sur l’apprentissage constant et la confiance en soi, qui lui a permis de bâtir une carrière remarquable et qui continue de guider son chemin vers de nouveaux défis. 




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