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Nomination : Marion Beyret (MBS 2012), nouvelle Directrice de la Communication et des Affaires Publiques France chez Stellantis

23 septembre 2024 Association
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Du monde des médias et de la communication politique jusqu’aux Grands Groupes, Marion (MBS 2012) s’est attachée à développer sa carrière avec ambition et passion. Stellantis, géant de l’industrie automobile, annonce la nomination de Marion Beyret (MBS 2012) en tant que Directrice de la Communication et des Affaires Publiques France.  

 

Forte d’une carrière riche et variée, Marion Beyret a a su développer une expertise dans le domaine de la communication stratégique et institutionnelle, acquise au sein de grandes entreprises et institutions telles que Canal+, Air France, et l’Élysée. Son parcours inspirant, marqué par une capacité à relever des défis complexes et à mobiliser un réseau influent, fait d’elle un atout majeur pour accompagner Stellantis dans ses ambitions de transformation et d’innovation.  

"J'ai choisi cette école pour l'aspect international, ce qui a profondément enrichi mon parcours et m’a permis de me confronter à des cultures différentes."

Pouvez-vous nous présenter votre parcours et votre expérience depuis vos années à Montpellier Business School ? 

 

Je suis diplômée de la promotion 2012 de Montpellier Business School (MBS). Mes années à l'école ont été marquantes, tant sur le plan personnel que professionnel. C'est à MBS que j'ai tissé des liens forts avec des amis qui sont encore présents dans ma vie aujourd'hui. Avant de rejoindre MBS, j’ai suivi une classe préparatoire à Gap, une période intense qui m’a appris la rigueur et m’a permis de repousser mes limites. C’est cette capacité à persévérer et à travailler dur qui m’a ensuite aidée tout au long de ma carrière.

 

J'ai choisi MBS pour la diversité de ses formations, incluant une année obligatoire à l'étranger à l'époque, ce qui a profondément enrichi mon parcours et m’a permis de me confronter à des cultures différentes. C’est cette diversité d’expériences et de rencontres qui a formé mon réseau professionnel initial, un réseau qui n’a cessé de s’élargir au fil de ma carrière. 

 

Vous avez commencé votre carrière dans le monde des médias. Comment êtes-vous passée de ce secteur à la communication d’entreprise ? 

 

Après MBS, j'ai débuté ma carrière chez Canal+ en tant que chargée de communication. Cette première expérience a été une première révélation ; j’ai découvert l’importance de la presse et les rouages de la communication médiatique. Rapidement, j’ai compris que la clé pour évoluer était de tisser des liens sincères et solides avec des professionnels du secteur. C’est d’ailleurs grâce au réseau d’anciens de l’école et aux recommandations d’un ami que j’ai trouvé mon stage chez Canal+. Ce réseau, c’est lui qui m’a ouvert la porte à de nouvelles opportunités, à commencer par mon passage chez France Info. C'est encore le réseau qui m'a permis de rejoindre l'équipe de Christiane Taubira puis celle de Jean-Jaques Urvoas au ministère de la Justice. Et puis en 2017, l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron, alors candidat à la Présidence de la République. Chaque étape de ma carrière a été marquée par des rencontres et des opportunités générées par ce réseau, démontrant combien il est crucial de toujours entretenir ces connexions. 

"A l'Elysée, les interactions avec les journalistes, les conseillers techniques du Président, les conseillers des Ministres également, m'ont énormément enrichie sur le plan humain."

Quel a été votre rôle en tant qu'attachée de presse à l'Élysée pendant la présidence d'Emmanuel Macron ? 

 

A l'Elysée, j'ai vécu une période particulièrement intense et formatrice. L'équipe presse du Président de la République a la responsabilité de construire des stratégies médias adaptées à chaque séquence, en France et à l’international, et de les déployer opérationnellement. L'un de nos principaux défis était de positionner le Président, dans un contexte de forte attente et de pression. Nous avons organisé de nombreux déplacements, participé à des sommets comme le G7, et travaillé sur la médiatisation de ses interventions. Mon travail consistait à préparer et à accompagner les journalistes lors des séquences du Président.

 

La vigilance et la rigueur sont cruciales dans la communication politique : chaque mot employé doit être pesé minutieusement. En gestion de crise, notamment lors des manifestations des Gilets Jaunes, la communication de l’Élysée était sous une forte pression médiatique. Les intéractions avec les journalistes, les conseillers techniques du Président, les conseillers des Ministres également, m'ont énormément enrichie sur le plan humain.

 

Vous avez également travaillé avec Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, dans une communication plus audacieuse. Pouvez-vous nous en dire plus ? 

 

Travailler avec Jean-Baptiste Djebbari a été une expérience pleine d’audace. Contrairement à la rigueur protocolaire que j’avais connue à l’Élysée, nous avions la liberté d’innover dans nos actions de communication, y compris en lançant le ministre sur TikTok, une plateforme encore peu utilisée par les institutions. Ce fut un pari osé, mais payant, car nous avons réussi à capter l’attention d’un public plus jeune et à moderniser l’image du ministère. Avec Jean-Baptiste Djebbari, nous avons mis en place une communication dynamique et disruptive, notamment sur des sujets aussi variés que la mobilité, les transports en commun, et l’innovation dans le secteur. C’était une période où l’on ne s’imposait presque aucune limite, ce qui nous a permis de nous démarquer et de rendre des sujets parfois perçus comme techniques beaucoup plus accessibles. 

"Avec Jean-Batiste Djebbari, nous avons mis en place une communication dynamique et disruptive, y compris en lançant le ministre sur TikTok, une plateforme encore peu utilisée par les institutions. C’était un pari osé, mais payant."

Vous avez rejoint Air France après cette expérience. Quels étaient vos principaux challenges dans ce poste ? 

 

Rejoindre Air France, c’était la réalisation d’un rêve d’enfance. Depuis toute petite, j’ai toujours été fascinée par l’aviation, en grande partie grâce aux nombreux voyages que j’ai eu la chance de faire pour rendre visite à ma famille en Martinique. Pour la petite anecdote, j’avais même dit à un ami de promo, fils du PDG d’Air France à l’époque, que je travaillerais un jour pour la compagnie. Cette ambition ne m’a jamais quittée, et lorsque l’opportunité s’est présentée, je n’ai pas hésité une seconde, même si j’étais enceinte à ce moment-là.  

 

Chez Air France, les défis étaient nombreux, mais le principal concernait la communication financière, un domaine que je découvrais. J’ai dû rapidement m’adapter et apprendre à manier les codes spécifiques du secteur, tout en m’appuyant sur les experts internes, notamment pour comprendre les enjeux globaux de l’aéronautique. J'ai aussi eu à cœur de travailler sur la perception publique de l’aviation, particulièrement en période de transition écologique. Nous avons mené des études et des sondages pour mieux comprendre les attentes des différentes parties prenantes et ajuster notre discours. Là encore, nous avons échanger avec des experts et les acteurs du secteur et nous avons renforcé notre stratégie de communication face à des enjeux complexes et souvent controversés. 

 

Vous êtes aujourd’hui Directrice de la Communication chez Stellantis. Quels sont les principaux défis qu’il faudra relever ? 

 

Stellantis représente un beau challenge pour moi : avec 14 marques automobiles sous son giron, dont 8 déployées en France, l'entreprise a de nombreux enjeux de communication et d’affaires publiques. Je rejoins un environnement dynamique et exigeant, qui me permet de continuer à apprendre chaque jour. En France, Stellantis est comparé à ses concurrents français. Or c'est une entreprise globale. L'industrie automobile entre dans une période décisive pour ces acteurs, quelle que sit leur localisation dans le monde. Je me réjouis de travailler, avec des personnes expertes et passionnées, pour valoriser et protéger l'entreprise et sa feuille de route dans ce momuntum.

"Plus que des cours spécifiques, ce sont les relations humaines et l’esprit de cohésion qui m’ont marquée à MBS. À chaque moment clé de ma carrière, ce réseau a joué un rôle essentiel."

Vous avez également mentionné votre engagement associatif à MBS. Pouvez-vous nous parler de ce volet de votre parcours ? 

 

Pendant mes années à MBS, j'ai adhéré à l'association des sports extrêmes. Dans la vie, je recherche toujours à repousser mes limites. Avec l'asso, on a sauté à l'élastique et en parachute, on a skié, on a ri. C’était plus qu’un simple loisir ; c’était un moyen de cultiver notre esprit de dépassement de soi et de gestion du risque.

 

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes diplômés qui souhaitent évoluer dans le secteur de la communication ? 

 

Mon conseil est de ne pas trop douter. Si vous voulez quelque chose, donnez-vous les moyens de l'obtenir. Vous êtes seul.e aux commandes de votre vie. Entourez de mentor, de personnes de confiance, qui peuvent vous conseiller, vous aider, vous faire rencontrer encore d'autres personnes, qui elles-mêmes pourrons vous aider. En communication, comme dans d'autres secteurs je suppose, chaque opportunité peut venir d’une recommandation. Il faut aussi oser se lancer dans de nouveaux défis, même quand on se sent un peu dépassé. C’est souvent dans ces moments d’incertitude que l'on grandit le plus. À chaque étape de ma carrière, j’ai pu compter sur des soutiens pour m’encourager, me conseiller et m’aider à ouvrir des portes. Il ne faut pas hésiter à consulter des pairs et à vous entourer des bonnes personnes qui sauront vous guider. 

 

Enfin, quelles sont les leçons les plus précieuses que vous avez retenues de vos années à MBS ? 

 

Plus que des cours spécifiques, ce sont les relations humaines et l’esprit de cohésion qui m’ont marquée à MBS. Les amitiés, les moments de solidarité et l’accompagnement de l’école, même dans les moments difficiles comme mon retour anticipé de Chine, ont été déterminants dans ma carrière et dans la personne que je suis devenue. MBS m’a appris l’importance du maillage que l'on tisse au fil des années, pas seulement comme un outil professionnel, mais comme un véritable soutien personnel.

De ses débuts dans les médias à son rôle stratégique chez Stellantis, Marion Beyret (MBS 2012) a su naviguer avec brio dans des environnements complexes. Ses conseils aux jeunes diplômés résonnent comme un véritable appel à l’audace : ne jamais douter, s’entourer de mentors, et oser se lancer dans l’inconnu. C’est cette philosophie, fondée sur l’apprentissage constant et la confiance en soi, qui lui a permis de bâtir une carrière remarquable et qui continue de guider son chemin vers de nouveaux défis. 




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